- Celle d'un reniement qui part du principe que cette portion de l'histoire appartient largement au passé et qu'il est futile de vouloir recouvrer la mémoire.
- Une autre qui consiste à considérer cet instant de mémoire consacré aux victimes de la traite Transatlantique et dans l'Océan Indien, comme un espace de villégiature pour s'affranchir d'une certaine souffrance, longtemps gardée secrètement par nos pairs faisant d'elle un tabou.
- Vient alors, ceux qui à l'image des Neg'mawons (ceux qui portèrent la rébellion au sein des plantations et des navires) reprennent le processus historique depuis le point de départ savamment nommé "portes de non retour" jusqu'à l'arrivée sur les côtes Caribéennes, aux Amériques et dans les îles de l'océan indien. Ces acteurs du quotidien sont ceux qui cherchent à mettre en relief tous les mécanismes et de manière pragmatique, relèvent les imprécisions véhiculées et insufflées aux descendants des esclaves et à l'ensemble des citoyens, favorisant donc un non renouvellement de la conscience.
Il appartient donc "aux descendants" (ce mot peut également s'entendre sous un angle conceptuel intégrant ainsi l'ensemble des "citoyens") de revisiter l'Histoire les concernant et de mettre un terme aux inexactitudes et aux ignorances. Comment alors construire sur de telles bases, un Collectif capable de transcender toutes ces positions. Pourtant parmi l'une d'elle, il y a une qui devrait faire l'unanimité. Celle qui insiste sur la nécessité de s'affirmer et de construire son destin sur la base de règles et de connaissances affranchies. Ce sont pourtant ces objectifs que nous tous nous revendiquons. L'opus de Frantz Fanon "Peaux noires et masques blancs" en a fait largement le tour. Il pousse même la réflexion sur la construction de l'identité par la déconstruction de ce que l'on est dans l'immédiat et retrouver ce qui intrinsèquement nous représente et nous valorise dans la plénitude, l'épanouissement, et même de manière primaire, notre existence en tant qu'Humain. Il est évident que tout ceci nous relie aux courants de "la Négritude" (avec Césaire, Senghor, Damas...), du "Panafricanisme", de la "Créolité" et de "l'humanisme" comme des éléments d'une même pyramide dont il s'agit de trouver le bon agencement.
Nos Objectifs :
- Commémorer les abolitions en une fête de la liberté
- Proposer une "marche" de la tolérance, un moment de partage et de visibilité
- Rappeler que c'est une date nationale (faire de cette date une date réflexe comme le 14 juillet)
- Revisiter le passé mais pour regarder vers l’avenirFaire connaître la reconnaissance par l’état du caractère de « crime contre l’humanité »
- Toucher un maximum de personnes de la communauté et partager avec l’ensemble des toulousains
- Faire prendre conscience de la place de l’événement aux personnes concernées en faisant le lien avec la réalité historique
- Participer au travail de mémoire en faisant émerger les oublis, les omissions
- Partager, informer, sensibiliser Effectuer les recherches dans les archives pour montrer des images, des écrits de ces 4 siècles d’histoire de la traite occidentale (créer un espace d’expression pour les chercheurs de mémoire de la région)
- Créer de la proximité entre les gens et la réalité historique
- Faire remonter les éléments relatifs à la participation, à l’implication du grand sud-ouest dans cette partie de l’histoire pour contribuer à forger une mémoire partagée.
L’essentiel du projet, c’est de parler du « crime contre l’humanité » qu’a constitué sur une durée d’au moins 4 siècles, la traite d’êtres humains originaires d’Afrique et l’esclavage pratiqués par les états constitués d’Europe et en particulier l’Etat Français (pour ce qui nous concerne).Le collectif s’engage à proposer en dehors du projet de commémoration des débats et des animations sur les questions historiques et d'actualités. Nous souhaitons pour ce faire un rapprochement avec les autres associations citoyennes de la ville de Toulouse.
Présentation du Collectif 161
Libellés : loi Taubira 2001 0 commentairesPublié par Anonyme à 20:54
Paroles d'esclavage, Serge Bilé
0 commentaires
Interview de Mme Andrée GOTTIN
D'autres témoignages existent. Pour s'en rendre compte, consultez le site officiel réalisé par Serge Bile (journaliste RFO Martinique), un site passionnant.
Publié par Collectif pour la Mémoire de la traite négrière à 19:05
Les Reines d'Afrique et Héroïnes de la Diaspora Noire, Sylvia SERBIN
0 commentairesPublié par Collectif pour la Mémoire de la traite négrière à 18:52
Programme des Mardi 10 & Mercredi 11 MAI 2011
Libellés : cérémonie officielle, concerts, conférence 0 commentairesà Toulouse Jardin de l'Europe Compans Caffarelli
- Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
- Mesdames et Messieurs les Députés,
- Monsieur le Préfet,
- Monsieur le Président du Conseil Régional,
- Monsieur le Président du Conseil Général,
- M. le Maire de Toulouse,
- Mesdames et messieurs les Élus,
- Mesdames et messieurs,
Au nom des associations regroupées au sein du COLLLECTIF 161, pour célébrer, avec vous,
la commémoration de l'Abolition de
l'Esclavage, de la TRAITE NEGRIERE
TRANSATLANTIQUE et de l'océan INDIEN,
Je vous remercie de bien vouloir m’accorder quelques minutes d’attention et une écoute attentive :
L’année dernière à cette même place, je partageais avec vous un discours à caractère historique et explicatif. Aujourd’hui, l’heure est à la prise de conscience et à l’action.
La montée de la xénophobie, des discriminations et des comportements d’intolérance et des actes racistes, nous oblige à être « vigilants » !
Le « racisme » est contagieux, il faut se prémunir contre lui, ses racines sont encore vivaces !
Il ne s’agit pas pour nous de culpabiliser ou d’accuser mais :
- d’ honorer nos valeureux ancêtres, victimes de la stupidité et de la cruauté
- d’éduquer nos enfants afin de ne plus permettre à de telles monstruosités d’avoir cours au sein de la République voire de l’Humanité toute entière
- d’informer les citoyens sur une triste époque de l’Histoire de la République, mais c’est notre Histoire commune, et il faut l’assumer
- de se rappeler que l’Histoire de l’Homme Noir, ne commence pas avec l’esclavage ( lire OMOTUNDE et le livre « les étoiles noires » de Lilian THURAM )
- de mieux se connaître pour apprendre à vivre ensemble en toute harmonie, tolérance et respect
- de faire acte de contrition pour permettre le pardon
et ainsi parvenir à une véritable unité du peuple français
- d’instaurer la date du 10 Mai, jour « férié » pour permettre à l’ensemble des Français de prendre conscience de l’importance de la commémoration de l’abolition de l’esclavage,
- d’envisager, pourquoi pas, la mise en place des trois « R » :
· Reconnaissance,
· Réparation
· Réconciliation
(proposition suggérée lors de la conférence de Durban sur le racisme en 2009),
et, la commémoration, d’aujourd’hui, participe et contribue à ce désir de « Réparation ».
- de nous poser la question de savoir si un Être humain doit exister plutôt par :
· « des qualités et des valeurs »
ou plutôt par :
· « la couleur de son épiderme »
le passé est criminel, le présent est délictuel, il nous appartient de faire que l’Avenir soit :
«Justice c’est-à-dire Fraternel, Égalitaire et Solidaire»
Notre République doit montrer l’exemple par le respect de ses principes et l’adhésion à ses valeurs :
· droit à la vie
· droit à la liberté
· interdiction des traitements inhumains
· interdiction de l’esclavage….
( cf : convention européenne des droits de l’Homme créée en 1959)
Je terminerai, ce discours, par quelques extraits des propos tenus par le Président de la République, lors du premier Comité Interministériel des États Généraux de l’Outre-Mer (CIOM) du 06 novembre 2009 :
« je n’oublie pas, pour ma part, que dans des moments essentiels de l’Histoire de France, les Outre-Mer ont toujours été au rendez-vous du combat des droits de l’Homme, parfois contre une certaine France qui oubliait son message universel.
Au moment tragique des années noires du nazisme triomphant, on a vu se lever, presque partout dans les Outre-Mers, les premiers mouvements de résistance…de « dissidents » des Antilles…. qui n’ont pas hésité à venir se battre ici, en Provence, à Royan et sur les plages de Normandie.
Je n’oublie pas que parmi les premiers qui se levèrent et dirent « non » à la capitulation, il y eut un grand Français, un grand Ultramarin, Félix EBOUE, qui répondant à l’Appel du 18 juin du Général de Gaule, fit basculer l’Afrique dans le camp de la Résistance.
Je n’oublie pas, que sans les hommes et les femmes de nos Outre-Mers, sans leurs choix éclairés aux périodes critiques de notre Histoire, sans leurs contributions les plus variées à la construction de notre Nation, la France ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui.
La France n’aurait pas eu ces Hommes d'État d’exception qu’ont été Félix Éboué, Gaston Monnerville ou Raymond Barre.
La France n’aurait pas eu ces succès sportifs dus à des personnalités comme Roger Bambuck, Marie-Josée Pérec, Thierry Henry, Christian Karembeu, Lilian Thuram, Laura Flessel ou récemment encore, Teddy Riner…..
La France n’aurait pas eu ces hommes de lettres qu’ont été Alexandre Dumas, Saint-John Perse, imé Césaire ou René Maran, qui fut le premier écrivain noir à obtenir le prix Goncourt en 1921.
La France n’aurait pas eu des personnalités d’action et d’engagement telles que Frantz Fanon, Roland Garros ou Juliette Dodu, qui fut la première femme à recevoir la légion d’honneur à titre militaire.
Sans l’Outre-Mer, la France ne serait pas la deuxième nation au monde avec ses 11 millions de kilomètres carrés de zone économique exclusive, quasiment à égalité avec les États-Unis.
Sans l’Outre-Mer, la France ne serait pas une puissance spatiale de tout premier plan, ni même sans doute une puissance nucléaire respectée.
Sans l’Outre-Mer, la France n’aurait pas l’influence diplomatique majeure que lui confère sa présence sur les quatre océans et en Amérique latine.
Sans l’Outre-Mer, enfin, la France ne pourrait pas s'enorgueillir de posséder une biodiversité avec laquelle aucun autre pays au monde ne peut rivaliser.
La France sans l’Outre-Mer, ce ne serait plus la France.
Nos Outre-Mers nous rappellent combien la France a une identité plurielle…. Cette diversité… il est temps de la prendre en compte, on peut être égaux sans être semblables »……
Ce message, de considération, de reconnaissance mais surtout de fraternité et d’égalité, doit, tous, nous inciter, à aller de l’avant pour construire une société plus juste, plus égalitaire et plus respectueuse les uns des autres. La mise en application de cette déclaration ouvrira, certainement, les portes d’une société où il fait « bon vivre ».
Je vous remercie.
Pour le Collectif 161,
Christine HOUBLON,
Présidente de la F.A.U.
(fédération des associations ultramarines de Midi-Pyrénées)
e-mail : contact@lesultramarinsdemidipyrenees.com
Tél : 06.87.78.88.05 / 06.72.76.11.92
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Dès 10h00, Le "Village des Abolitions" accueille des animations, des stands culturels et de restauration ..... et surtout une Gande Scène Musicale.
I - Discours du Collectif161 à la Cérémonie Officielle du 10 mai 2009 en présence des représentants des Institutions et des association :
- Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
- Mesdames et Messieurs les Députés,
- Madame la Vice-Présidente du Conseil Régional,
- M. le Maire de Toulouse,
- Mesdames et messieurs les Elus,
- Mesdames et messieurs,
La dizaine d’ associations, constituée en COLLLECTIF 161, qui a préparé cette commémoration de l’ABOLITION de l’ESCLAVAGE, de la TRAITE NEGRIERE TRANSATLANTIQUE et de l’OCEAN INDIEN, m’a confié la mission de vous faire entendre le discours suivant :
Ne devrions-nous pas nous poser la question de savoir si un « acte de contrition » ne serait pas nécessaire pour « pardonner » et « dépasser» ce lourd passé commun ?
Car, ces fils de l’Afrique mais aussi les Amer-Indiens
(Caraïbes et Arawaks), qui n’ont eu de cesse de combattre les atrocités de l’esclavage pour garantir à, nous, leurs descendants :
- Guadeloupéens,
- Guyanais,
- Martiniquais,
- Réunionnais,
aujourd’hui, citoyens français, la place qui est la nôtre, ne le mériteraient-ils pas ?
Nous ici présents, mais aussi l’ensemble des citoyens français, les humanistes du monde entier, la ville de Toulouse, qui dès l’An 1226, accordait la liberté à tout esclave réfugié dans ses murs, devons leur rendre hommage en honorant leur mémoire. C’est pourquoi, je demande que nous observions une minute symbolique, de silence, au seul son du tambour (quelques notes « K » sur la musique de « 150 ans » de Soley Nwè ).
Il leur a fallu beaucoup d’Amour, d’abnégation, de courage, d’honneur, de dignité, d’esprit de sacrifice pour, sous le joug des atrocités, penser à se battre pour des lendemains meilleurs, pour nous : leurs fils et filles.
Nous leur disons : « Merci », (merci, repris en chœur par la foule)
- merci, pour nous avoir aimé au sacrifice de leur vie,
- merci, pour nous avoir transmis des valeurs de courage et de dignité,
- merci, pour nous guider sur la route de l’apaisement,
- merci, pour permettre à nos enfants : · noirs, · métis, · blancs
de contribuer, aujourd’hui, au développement harmonieux de l’Humanité toute entière, jusqu’à voir un jour briller « l’homme dans toute sa diversité, richesse de l’Humanité ».
Ce travail de mémoire que nous leur devons, ne doit pas s’arrêter à un regard dans le passé, même s’il est bon de se rappeler, pour une meilleure connaissance de l’Histoire :
qu’en 1626, Pierre Belain d’Esnambuc, flibustier normand, obtint le soutien de Richelieu, pour s’emparer de la Guadeloupe et de la Martinique où il entreprit d’exterminer les indiens pacifiques qui y vivaient.
A la suite de quoi, faute de main d’œuvre, en quantité suffisante, Charles François d’Angennes, affublé du titre de Marquis de Maintenon se chargea, dès 1672, à partir du navire le « sybille » d’aller chercher sur les côtes de l’Afrique nos premiers pères et mères enchaînés et vendus comme esclaves.
Il faut retenir que ce Charles, François d’Angennes, fut l’un des initiateurs français de l’esclavagisme antillais : il signa en 1673, un contrat avec la compagnie du Sénégal, créée par Louis XIV, spécialisée dans la traite négrière, contrat, où il s’engageait à fournir 1600 esclaves en 4 ans. Il devint, par la suite gouverneur de Marie-Galante, en Guadeloupe. Il s’installa, ensuite, à la Martinique avec 200 esclaves et devint en 1685, le plus riche planteur de canne à sucre.
La première abolition de l’esclavage intervenue, à la Révolution française, fut l’aboutissement des incessantes luttes et révoltes menées par les esclaves. Elle dura de 1794 à 1802. Sous l’impulsion de l’Impératrice Joséphine, fille d’un colon Martiniquais, esclavagiste, Napoléon Bonaparte, rétablit l’esclavage en 1802, malgré les rudes combats menés par nos valeureux ancêtres : « Delgrès, Ignace, la Mulatresse Solitude…. ».
Nous devons nous rappeler cet acte mémorable et tragique où des centaines d’hommes, le 28 mai 1802, se sont fait sauter la cervelle en criant : « vivre libre ou mourir » sur les contreforts du Matouba en Guadeloupe, plutôt que d’accepter le rétablissement de l’esclavage.
Jamais, nos ancêtres, n’ont lâché prise dans ce combat pour la liberté et la dignité. Ils se sont battus sans relâche, souvent avec férocité, jusqu’à la proclamation du décret du 27 avril 1848 qui abolit définitivement l’esclavage. Il faut pour cela saluer l’intervention du Député Victor Schoelcher !
Ce bref rappel historique pour comprendre l’ampleur et la détermination du grand mouvement populaire que viennent de traverser la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et la Réunion.
« Histoire » qui rend insupportable l’acceptation des injustices sociales, économiques et sociétales qui ont cours dans nos départements-régions.
Pour exemple l’interrogation d’un sous-Préfet de Pointe-A-Pitre, qui s’étonnait que l’ensemble des chefs de service, en Guadeloupe, soit blanc, alors que 90% de la population est noire.
Le combat d’aujourd’hui est la poursuite du combat de Hier pour une vie meilleure, une société nouvelle mais surtout pour l’apprentissage d’un « vivre ensemble », harmonieux, égalitaire et avec comme seul et unique couleur : « l’Homme ». Pour cela, nous devons, chacun, nous engager à combattre ce fléau fondé sur l’ignorance, la bêtise et l’ignominie, qu’est le racisme, à l’origine du colonialisme et de l’esclavage.
Les « ETATS GENERAUX », décidés par le Gouvernement, devront s’ingénier à ce travail de dépoussiérage des esprits, mentalités et attitudes pour parvenir à redonner confiance dans la République à des citoyens tant éprouvés. Il n’est plus tolérable, au XXIè siècle, que soient encore vénérées, dans nos départements, des puissances et structures bâties sur le sang et la sueur de nos ancêtres. Qu’ici ou ailleurs, des Hommes soient infériorisés ou discriminés au seul fait de la couleur de leur peau ou de leur origine.
Nous devons tous contribuer à faire cesser cela, pour des lendemains sereins dans notre société. Il s’agit d’une obligation morale qui aura valeur de mesure de justice historique.
Car si nous ne sommes pas responsables du Passé, nous le sommes du Présent ! Nos attitudes et mentalités doivent évoluer pour nous permettre d’avancer et vivre ensemble tout en assumant notre Histoire ! Raison pour laquelle nous saluons la présence de la France à la conférence sur « le racisme » organisée le 20/04/2009, par l’ONU à Genève.
La route est encore longue pour bannir de la société ce couple infernal qu’est : « discrimination et racisme ». Nous devons, chacun, réviser nos valeurs et nos comportements pour assumer « multiculturalisme » et diversité », la clef de voûte d’une société « de toutes les couleurs ».
Car « le monde est dangereux à vivre, non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire » : Albert EINSTEIN.
Une suggestion, si je puis me permettre : rendez-vous au Parc de la Villette à Paris où se tient une formidable exposition: « Kréyol Factory » ! Sur 2500 M2, le comédien Guadeloupéen Jacques MARTIAL, fait découvrir les identités créoles, un « condensé de mondialisation », né de la rencontre, souvent violente, entre les peuples de l’Amérique, de l’Afrique, de l’Europe et de l’Asie. Culture, dont est, notamment, issu ce grand homme politique que fut l’écrivain- poète Martiniquais : Aimé CESAIRE.
La « culture créole », laboratoire d’identités multiples est une porte ouverte pour le « vieux monde » qui doit apprendre à vivre la diversité dans le respect des différences!
Nous terminerons notre propos par des remerciements à :
- Mme Christiane Taubira, députée de la Guyane, pour son combat pour faire reconnaître l’esclavage comme « crime contre l’Humanité »,
- Mme Maryse CONDE, écrivain Guadeloupéen, présidente du comité pour la mémoire de l’esclavage ainsi que Mme Françoise VERGES, écrivain réunionnais, maître de conférence, membre de ce même comité, qui ont proposé la date du 10 Mai, comme jour de commémoration nationale.
- M. le Préfet, pour sa présence, preuve de l’importance qu’accorde le Gouvernement à cette commémoration,
- M. le Maire de Toulouse, pour son engagement à nos côtés, avec une reconnaissance toute particulière à :
- M. MAKENGO, son adjoint, qui nous a soutenus, accompagnés tout au long de la préparation de cette commémoration, ( ovation de l’assistance)
- L’ensemble des associations, membres du collectif 161 : AGART, KEMIT, le CRAN M.P, FWIDOM, METYSS « DYZ », KALOU, CARAT, GWANAGUY,
Chercheurs d’Autres, Festicréole, …sans oublier la participation du peintre Jean-Jacques DRUAUX……
- Merci à René, David de l’AGART, David de FWIDOM, Sabrina, Joséphine, Jean……pour leur investissement dans l’organisation de la manifestation,
- Merci pour leur soutien à :
· L’ ACSE (Agence pour la cohésion sociale et l’égalité des chances )
· l’Ambassade des Etats-Unis en France
. « C. L.K.P.», de Paris
· Merci à nous, tous ici, présents.
Pour le collectif 161,
Christine HOUBLON
STANDS DES ASSOCIATIONS : ouverture à 10h00
* Tropic Center / Aristide ADJIBI : Fournisseurs Alimentaires &Vente
* Grandir en Haïti / Claire WEILL-STOROP : Information & Culture Haïtienne
* Brancaleone / François BACABE : Animation & informations Culturelles
* Hibiscus bleu / ------- : Restaurant Traiteur Antillais & Vente
* Asso d’Accara / Jahdy Régine MEDUS : Vente & Expo objets Artisanaux
* ZOMO artiste peintre / JEAN Pierre Richard : Vente & Exposition de tableaux
* Tobor Toulouse M.P / DA SYLVA : Information & Culture
* Asso Kalou / Pascal LOFERNE : Vente & Exposition de tableaux
* Gladys / Gladys ARETO : Vente de Pâtisseries
* Mad’flowine / Denise FLOWER : Vente & Expo objets artisanales
* Kemit / Yvon M. : Vente & Expo de livres
* Best Ethic / Jérémy DAUL : Vente de Produits BIO-Equitables
* Voyages des Papilles / Francine ADJOUALE : Vente plats Africains
* Diana / Diana LOUISETTE : Vente & Expo Poterie Décoration et peinture
* A.G.A.RT / Sabrina ISIDORE : Vente / Bar des Amicalistes
* Frér Sèr Koulèr / Christopher IBOUROI : Vente Instruments traditionnels & Tableaux réunionnais
* Carrefour Culturel / David Brunel : Information Culturelle
* Artiste Peintre / Yves MOKOMBA ( 3 stands ) : Vente & Expo Arts Africain, Création de portraits (enfants & adultes ), Atelier peinture (enfants)
* Mister’ Tropical / Edouard HUGUES : Vente de restauration rapide
* Editions La Girandole / ------------ : Livre sur Toussaint Louverture
14h00-15h00 : LE RENDEZ-VOUS LITTERAIRE : "pawol" autour d'ouvrages en présence des auteurs, d'éditeurs et d'associations (Donnadieu Jean-Louis, Druaux Jean-Jacques, Thébault Marie-Ange, L'association KEMIT, L'association Maison de l'Afrique à Toulouse (MAT)).
SCENE MUSICALE : à partir de 15h00
(par ordre alphabétique)
* AssoKalou - Gwoka (Percussion de la Guadeloupe)
* Bluntaya - Reggea~Rap
* Bwada & Jemma - Reggea
* Fon'Kèr - Maloya (Musique traditionnelle réunionnaise)
* Ka-Lité - Percussions, Danses Traditionnelles des Antilles
* Kenzy & Rafya - Dance Hall
* Kora Hermann - Intermède musical au son de l'Afrique
* La Choume Family - Slam
* Sked Skwad - Rap
* Vizuel Koncept - Danse Moderne
Les prestations artistiques seront pontuées par la lecture de poèmes (Guy Tirolien, Louis Gontran Damas) et de textes par les enfants accompagnés d'adultes.
NB : Les artistes suivants (S'Team, Ti Chab, Tiwony) sont cités sur la plaquette et l'affiche. Des aléas d'organisation font qu'ils ne seront pas présents. Le collectif161 s'excuse auprès de ces artistes et auprès du public.
Publié par Collectif pour la Mémoire de la traite négrière à 16:18
Programme du Dimanche 08 Mai et Lundi 09 mai 2011
Libellés : atelier débat, conférence 0 commentairesINTRODUCTION AU DEBAT DU 08 MAI 2011 : "LA REVOLUTION ANTILLAISE"
Antilles : Une poudrière française ? Part 1 par durpaire2
Pour célébrer le 161ème année de l'abolition de l'esclavage, le Collectif161 de Toulouse constitué pour la circonstance, organise un programme sur 2 jours, les samedi 9 et dimanche 10 Mai 2009.
A cette occasion, nous vous invitons à participer à 3 temps forts au cours de l'après-midi jusqu'à tard dans la nuit du samedi 09 mai.
1er temps : nous nous retrouverons dès 13h00 au Jardin Compans Caffarelli - Toulouse pour le rassemblement avant le départ de la Marche Mémoire fixée à 14h00 pour une arrivée prévue à 16h00 à la Place Marengo (Médiathèque), soit un parcours de 3,0 km.
Sont invitées toutes celles et ceux qui souhaitent marcher ensemble dans un esprit de sérénité et de recueillement en mémoire des sacrifices endurés par celles et ceux qui nous ont précédés. C'est un pèlerinage de conscience pour un nouveau projet de société où tout individu doit avoir sa place sans distinction de couleur de peau, comme celui défendu par les esclaves luttant en Haïti (première République Noire indépendante) qui donnèrent de manière circonstancielle tout le sens concret des actuels principes des "Droits de l'Homme".
Cette marche nous conduira ensuite à l'Espace Bonnefoy Après la Marche Rendez-vous > Jardin Michelet 4, rue du Faubourg Bonnefoy
Vers 19h00, le public est invité à un Apéro-Concert avec notamment le Duo Kunalacana, ...etc. Des interprétations d’artistes, des textes ponctueront cet après-midi dédié à l’information et à au partage, pour comprendre pourquoi nous devons honorer nos mémoires. Apéro offert avec Restauration possible sur place.
3ème temps fort : Soirée Commémorative en présence de la poétesse et écrivaine Jessica Moore, américaine, pour un spectacle réalisé sous le thème de : "Femmes, les oubliées de l'histoire" qui doit nous rappeler que l'histoire oublie en partie, ses héroïnes comme (Les femmes de Nder au Sénégal réhabilitée par le groupe musical Africando, Harriet Tubman, Solitude, la reine Zingha, ..). Nous vous conseillons la lecture de "les Reines d'Afrique et héroïnes de la Diaspora noire", un livre de Sylvia SERBIN aux éditions Sepia.
Publié par Collectif pour la Mémoire de la traite négrière à 02:42
Communiqués & Presse
Libellés : cérémonie officielle, Marche Mémoire 0 commentairesPour la première fois ce dimanche 10 mai, la France commémore les 161 ans de l'abolition de l'esclavage. Le collectif 161 de Toulouse, qui regroupe une dizaine d'associations et de personnes haïtiennes, africaines, caraïbéennes ou toulousaines, organise ce week-end des activités en la mémoire de l'abolition de l'esclavage. Hier, une centaine de personnes ont défilé de Compans Caffarelli jusqu'à l'espace Bonnefoy, où des expositions, des conférences et des concerts ont lieu. « Nous voulons faire honneur à nos ancêtres et faire parler de cette partie de l'histoire peu connue et mal expliquée à l'école. L'esclavage et la traite font parties de l'histoire collective » explique René Lyncée, un des organisateurs.
Cette commémoration, mise en valeur dans une quarantaine de villes en France est aussi un rappel de la valeur des Droits de l'homme. La mairie de Toulouse par le biais de l'adjoint au maire Jean-Paul Makengo s'engage auprès du collectif 161 : « C'est tout à fait normal pour nous de soutenir les associations qui portent les Droits de l'homme. Toulouse est une ville cosmopolite et cette commémoration est importante pour la population » insiste l'adjoint au maire. Aujourd'hui, le village des associations s'installe à l'espace Bonnefoy, l'accès est gratuit et ouvert à tous.
Pauline Amiel.
Ce qui devait être un rassemblement de soutien aux mouvements sociaux des Antilles et de Guyane s'est transformé en manifestation revendicative, hier après-midi, dans les rues de Toulouse. « Grève générale contre l'exploitation », scandaient entre deux et trois cents manifestants, de la cathédrale Saint-Etienne à la place du Capitole.
« Il faut se souvenir que Mai 68 a débuté en 1967 aux Antilles », rappelle la Guadeloupéenne Karine Gomes, présidente de l'Amicale des Guyanais et Antillais de la région toulousaine, l'AGART. « Nous sommes des leaders mais on sent surtout les choses avant les autres car les difficultés sont plus grandes là-bas. Le mouvement du LKP (ndlr : Liénage Kontre Profitation en créole, traduire « Ensemble contre l'exploitation ») n'est pas qu'une revendication d'argent, c'est aussi un projet social et économique pour les DOM. Nous demandons à l'État français d'établir un contact économique avec les autres États caribéens pour la circulation des produits de consommation, ce qui reviendrait moins cher que d'en transporter de métropole ».
À l'appel d'associations, d'organisations syndicales et de partis politiques de gauche, plusieurs Antillais de Toulouse souhaitaient aussi dire leur inquiétude et parfois leur mécontentement. « Cela fait vingt-huit ans que je suis à Toulouse et lorsque j'ai voulu revenir vivre à la Martinique, je n'ai pas pu y rester tant les difficultés sont grandes et les problèmes insurmontables », commente Évelyne Antonio. « J'y étais encore un mois avant la grève et tout est excessivement cher. Je soutiens donc mes camarades Antillais car la vie est impossible là-bas ». Présidente de Stop Racisme et en charge de la diversité au PS, à son amie Colette Charbonné d'ajouter : « On est les oubliés de la République. Il faut que les choses changent pour de bon une fois pour toutes ». Antilles. Des manifestations partout en France.
Un nouveau mort en Guadeloupe
Après plus d'un mois d'une crise qui a paralysé l'île et causé la mort d'un syndicaliste, la Guadeloupe a connu une première nuit d'accalmie, vendredi soir. Sauf un motard de 23 ans qui a trouvé la mort en heurtant un barrage érigé au lieu-dit Blonval à Saint-François, sur la route reliant cette commune à Pointe-à-Pitre. Selon les pompiers, « le motard, qui ne portait pas de casque, semble n'avoir pas vu le barrage et l'a heurté », a indiqué le colonel des pompiers Gilles Bazir. Il a précisé que le motard était décédé sur place. Le préfet de la Guadeloupe, Nicolas Desforges, a déclaré qu'il s'agissait « d'un accident de la circulation, à l'évidence ». Il a précisé que « des entreprises avaient été réquisitionnées par la préfecture pour enlever les barrages vendredi et qu'elles le seraient également hier.
Nicolas Sarkozy, comme pour se faire pardonner de n'avoir pas pris plus tôt la mesure d'une crise sociale profonde, a lâché du lest et prévoit de se déplacer dans l'île lorsque le calme sera revenu dans la rue. L'Etat français s'apprête à débloquer 580 millions d'euros pour les Dom, dont 280 millions d'euros au titre du RSA (revenu de solidarité active) et a convoqué un Grenelle de l'Outre-Mer. Le gouvernement, qui a laissé un temps Yves Jégo, secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer, s'empêtrer dans des effets d'annonce, a finalement cédé aux revendications du LKP, le collectif contre la vie chère et son leader emblématique, Elie Domota. Une hausse de 200 € sur les plus salaires pourrait être octroyée par les entreprises pendant deux ans. Elles seraient, en contrepartie, allégées par des exonérations de charges. Pour l'heure, les politiques multiplient les déplacements dans l'île, alors qu'en France de nombreuses manifestations en faveur de l'île ont eu lieu hier.
Segolène dans l'avion
L'ancienne candidate du PS à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal, a pris l'avion hier pour la Guadeloupe où elle assistera, aujourd'hui, aux obsèques du syndicaliste Jacques Bino, tué lors d'une manifestation. Le ministre du Budget, Eric Woerth, a annoncé hier l'adoption de « mesures douanières exceptionnelles pour soutenir les entreprises en Guadeloupe ». La crise des Dom peut-elle servir de tremplin aux revendications des syndicats métropolitains ?
Publié le 21/02/2009 04:37 - Modifié le 21/02/2009 à 10:14 Ph.E.
Les Antillais de Toulouse participent à la manif organisée aujourd'hui.
Une manifestation aura lieu à 14 heures devant la préfecture à l'appel de plusieurs organisations. Photo DDM, Archives
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Alors qu'une accalmie semble suivre la mort d'un syndicaliste et les graves incidents de ces derniers jours en Guadeloupe, l'émotion reste grande chez les Antillais de Toulouse, très préoccupés par la situation outremer qui appellent, au travers de l'amicale des Guyanais et Antillais de la région de Toulouse (Agart 31), à participer à la manifestation de soutien organisée cet après-midi à 14 heures devant la préfecture à l'appel de diverses organisations politiques, syndicales et culturelles (PS, Lutte Ouvrière, Partit Occitan, Alternative Libertaire, Fédération Syndicale Unitaire, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Solidaires, Parti Ouvrier Indépendant…).
« Bien que les négociations reprennent aujourd'hui (hier vendredi-NDLR), nous doutons que de réelles réponses soient apportées aux questions légitimes posées par le mouvement contre la vie chère », commente David Fimiez, ex président de l'Agart 31, « les premières réponses données par le gouvernement n'ont été que sécuritaires, avec l'envoi de cinq escadrons de gendarmerie. Les gens qui tiennent l'économie de notre département veulent garder leur monopole sur les moyens de distribution dans l'île, le carburant est contrôlé par une filiale de Total, le transport aérien reste le monopole d'Air France et de ses filiales. D'où la cherté de la vie en Guadeloupe et des transports aériens avec la métropole alors que nous sommes un département français ».
« Il a fallu un mois de grève générale et un mort pour que Sarkozy s'intéresse à la Guadeloupe », regrette Sabrina Isidore, trésorière de l'Agart 31, quand ça se passe en France métropolitaine, les réactions sont immédiates. Cet abandon est une honte pour la France. Je suis choquée. Tout d'un coup le président a trouvé de l'argent, fait des promesses, il reste une grande méfiance pour moi et chez les syndicats vis-à-vis de ces promesses ».
Les Antillais d'ici inquiets pour leurs familles
Société. Les Guadeloupéens et Martiniquais de Toulouse suivent de près la grève générale.
La communauté antillaise de Toulouse inquiète des évènements qui touchent leur famille. lPhoto DDM, Michel Labonne-
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« Les événements m'inquiètent, témoigne Sandrine, étudiante à Toulouse. Toute ma famille vit à Sainte-Marie en Martinique, je les appelle chaque soir ». Sandrine s'interroge d'autant plus que les négociations sont au point mort : « Chacun veut rester sur ses positions, ce n'est pas comme ça que les choses vont évoluer ». La communauté antillaise de Toulouse, estimée entre deux et quatre mille personnes, est majoritairement étudiante. Depuis quinze jours, elle suit avec beaucoup d'attention les événements dans une partie des Dom-Tom, touchés par un grave conflit social.
flambée des prix
« Je surveille l'évolution des choses, avoue David Fimiez, guadeloupéen et ancien président de l'association Agart (Amicale des Guyanais et Antillais de la région de Toulouse). J'appelle mes parents tous les deux, trois jours et on échange aussi par mails. Je suis encore plus préoccupé depuis que des mesures sécuritaires sont prévues par Paris ».
Il poursuit : « L'épreuve de force risque de s'engager dans un conflit social pourtant très bien encadré ». David Fimiez refuse d'être alarmiste : « Pour l'instant, même si les rayons des magasins souffrent de certains produits, ce n'est pas encore la pénurie, les gens peuvent encore tenir une ou deux semaines, mais après… ».
Même si beaucoup espèrent que l'issue de ce conflit s'achève positivement, la majorité estime la situation justifiée : « Économiquement le pays est étranglé, reprend Sandrine. Heureusement notre peuple est solidaire. Désormais les producteurs vendent leurs produits au bord des routes, à un prix très bas ».
Elle ajoute : « Vous savez, là-bas, 1 % de la population beké (les blancs, NDLR) détient l'ensemble de l'économie, comme les grands centres commerciaux. Sans aucune concurrence. Le gouvernement doit faire quelque chose, sinon ça va exploser ».
Rosette tient avec son mari un restaurant antillais à Toulouse. Comme beaucoup de ses concitoyens, elle vient s'approvisionner à Afro Dom Tom, la boutique spécialisée en produits exotiques : « Ma famille vit au Lamentin en Martinique. Les événements ne m'étonnent pas, même si je les déplore. Là-bas, le coût de la vie est exorbitant. Par exemple, un kilo de farine revient à 1,05 €, pour 0,43 € à Toulouse. Un kilo de golden coûte 2,80 € pour 1,30 € ici. Même les bananes plantain, pourtant produit local sont chères : 4 € le kg contre 2,50 € dans ce magasin ». Elle poursuit : « Quand je vais là-bas, je sélectionne tout ». Résolument optimiste, elle conclut : « Vous savez, les gens ont tellement l'habitude des cyclones et des grèves, qu'ils stockent bougies, huile, sucre et sel. Par expérience ».
Publié par Collectif pour la Mémoire de la traite négrière à 00:59
AFFICHE DES 09-10 MAI 2009
Libellés : Delgrès, Ignace, Toussaint Louverture 0 commentairesPublié par Collectif pour la Mémoire de la traite négrière à 14:01
Inauguration de la stèle érigée en honneur des victimes de la traite européenne des Noirs & en Hommage à Aimé Césaire, 17 avril 2009
0 commentairesNous vous proposons de parcourir le discours de Marie-Ange Thébaud, membre du CRAN Midi-Pyrénées,
"Au nom du Collectif 161, je remercie Monsieur Pierre Cohen, Député-maire de Toulouse d’avoir installé cette stèle dédiée à la mémoire de l’Esclavage ici, au Parc Compans Caffarelli qui inspire, calme, méditation et sérénité.
Je remercie le Collectif Toulousain pour la Commémoration de l’abolition de l’Esclavage de m’avoir choisi pour le représenter en ce 17 avril pour l’inauguration de la stèle et l’hommage à Aimé et ses airs d’immortel, d’universel.
L’Assemblée Nationale et le Sénat Français ont adopté le 21 mai 2001 le texte de loi proposé en 1998 par Christiane Taubira, député maire de la Guyane Française. Par ce texte de loi, la République Française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l’Océan Indien d’une part, et l’esclavage d’autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques, aux Caraïbes, dans l’Océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l’Humanité.
Le collectif est très honoré par cette loi car non seulement elle défend la mémoire des esclaves mais défend, aussi, l’honneur de leurs descendants.
Sur tous les continents, les Diasporas noires, organisées et conscientes de la permanence d’un mépris plus ou moins exprimés envers l’ancien esclave, sollicitèrent les Nations Unies jusqu’à ce soit organisée en 2001, à Durban en Afrique du Sud « la conférence contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance’ . Pour la première fois, des chefs d’Etat ou leurs représentants ont reconnu que l’Afrique a subi une hémorragie de ses hommes et que les conditions dans lesquelles s’est déroulé ce trafic infâme constituent un crime contre l’humanité.
Je cite ici des extraits du film « Noires Mémoires » de François Rabaté : L’esclavage fut un trafic infâme et une pratique très ancienne. Déjà chez les Grecs et les Romains, les prisonniers de guerre, les « barbares » issus des peuples voisins et ceux placés dans l’incapacité de payer leurs dettes formaient l’essentiel du contingent servile. Mais, avec les Européens, l’esclavage prend une nouvelle dimension : par le nombre d’individus concernés, par la durée du phénomène, par l’inscription de l’esclavage dans le Droit, par sa codification. Les Européens innovent et mettent en place un système organisé qui reliera trois continents et qui réduira ces esclaves à l’état de simple marchandise. Définir avec précision le nombre d’Africains réduit en esclavage et victimes de la traite négrière est encore impossible à nos jours. Les chiffres oscillent entre 30 et 100 millions d’individus, sans compter les anonymes engloutis par les Océans en cours de route…
Faisons un bref rappel : de manière générale, les Européens se sont dirigés ver la « Côte des esclaves » aujourd’hui identifiées comme le Bénin, le Nigeria, le Cameroun, le Congo et le Sénégal. Une fois débarqués, les Européens délivraient leurs cargaisons et cherchaient à se procurer une main d’œuvre gratuite pour remplir les bateaux. Il a fallu capturer des individus et en faire des esclaves. Pour cela, ils ont soudoyé des mercenaires occidentaux et parfois des Africains capturés à qui ils ont imposé des chasses de Noirs en échange de leur liberté. C’est ainsi que des esclaves pris dans certains pays se sont retrouvés libres dans des pays voisins. Dans une autre logique, certains chefs de petits royaumes ont concédé aux Européens des prisonniers acquis lors de razzias et de guerres intestines. On a dû leur forcer la main pour mettre en place des filières de la traite des Noirs. Autre méthode utilisée : la capture des chefs de guerre et l’échange de leur liberté contre plusieurs hommes ou femmes noirs.
La résistance, elle a existé en Afrique : des soulèvements ont eu lieu, notamment au royaume du Dahomey ou chez les Bambaras mais les guerres intestines et la course aux armements auxquelles se livraient quelques royaumes du continent africain ne permettaient pas la cohésion nécessaire à une opposition centralisée.
Les femmes espaçaient les naissances : un deuxième enfant était le bienvenu lorsque le premier était en âge de marcher et de fuir. D’où forcément une baisse de la natalité.
Dans les îles : Les esclaves ont fui, mis le feu aux plantations, étranglés leurs maîtres. Certaines femmes ont su tirer parti de leurs atouts, mais d’autres plus rebelles sont devenus des Nèg’mawonnes ! Certains l’ont payé de leur vie, mais d’autres nègres marrons ont fui dans le fin fond des montagnes et ont su profiter de la liberté bien avant l’abolition de l’esclavage.
Selon l’UNESCO, des traces écrites ont existé mais d’une manière dispersée : au Bénin notamment des archives auraient été détruites à la veille de l’indépendance. L’île de Gorée au Sénégal incarne le départ de ce périple infernal et la souffrance du peuple noir.
Au Bénin, la ville de Ouidah marque le départ de la Route des Esclaves. D’Afrique en Amérique le voyage fut monstrueux. Une fois arrivés dans l’archipel antillais, au Brésil, au Surinam et dans les Colonies de la côte Est des Etats-Unis, ces hommes, ces femmes et ces enfants ont été débarqués et vendus aux planteurs locaux. De Tanzanie, du Mozambique, de Zanzibar, du Kenya en passant par Madagascar ils ont été emmenés vers Maurice, la Réunion, les Comores et vendus eux aussi. Ils ont pris le nom de leurs maîtres en arrivant sur les plantations. Pour les femmes, la vie fut particulièrement dure, violées par les maîtres et les régisseurs, elles donnèrent naissance à des mulâtres ou métis qui ont constitué plus tard l’élite politique des colonies. L’homme esclave quant à lui, à du subir la négation de sa paternité : dès la naissance, ses enfants appartenaient déjà au maître.
Dans leur immense majorité, les esclaves participaient aux travaux des champs, les coupeurs et les amarreuses se partageaient la tâche, d’autres étaient directement rattachés au service de la maison ou employés pour l’éducation des enfants blancs.
Sur le site des archives nationales françaises, nous pouvons trouver des textes d’écrivains ou de citoyens Européens qui étaient contre l’esclavage. En Angleterre par exemple, Darwin et sa famille étaient contre l’esclavage.
Dans la lente et difficile conquête des libertés, où rien n’est donné, le combat des abolitionnistes s’est inspiré de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789, les décrets d’Abolition firent leur apparition en 1833 en Grande-Bretagne et 1848 en France.
Que ce soient en Europe, en Afrique ou bien ailleurs, ceux qui ont été témoins mais pas d’accord avec le trafic ont souffert de n’avoir rien pu faire. En Afrique, nous dit-on, les familles ont pleuré pendant longtemps les membres de leur famille ou les amis perdus en se demandant où ils étaient passés et ce qu’ils étaient devenus… Les coupables ne sont plus de ce monde, leurs descendants ne sont pas responsables de ce qui s’est passé à l’époque. Si le racisme, ce « crime de cœur et d’esprit »*, découle directement de l’esclavage, nous ne pouvons que souhaiter que l’histoire universelle de l’esclavage soit transmise de génération en génération afin que chaque génération se remette en question, fasse un travail profond sur la tolérance envers les autres, pour que la paix s’installe en chaque être et entre les citoyens du monde.
Merci encore, M. le Député-Maire de Toulouse pour cette stèle, « Femme nue femme noire comme le disait si bien Sedar Senghor, vêtue de ta couleur qui est vie, la beauté de ton corps n’a cessé d’être chanté ou sculpté au gré des inspirations.
Femmes noires, mères de nos vies, de notre histoire, nous vous accordons aujourd’hui un hommage particulier car, de vos seins, vous avez nourri et transmis ce sang qui est le nôtre. Vous nous avez transmis la beauté, l’intelligence, le courage, la dignité, la force et l’amour.
Beautés des îles, sportifs de haut niveau, intellectuels de renoms, chanteurs, épouse de chef d’Etat, poètes, nous savons faire honneur à nos ancêtres et là-haut, ils doivent être fiers de nous. Nous sommes aussi fiers de ce qu’ils nous ont transmis, fiers de notre négritude, comme le fut Césaire. Du Noir fondamental est venue la vie, cette vie qui nous est arrivée de là-haut, d’un trou noir, d’une étoile, d’une star comme le fut et le restera Aimé Césaire. Voici un extrait de « Nègre je suis, nègre je resterai..» :
* extrait du discours de Jacques Chirac « L’ensemble de la mémoire de l’esclavage doit entrer dans notre histoire » en l’honneur du Comité Pour la Mémoire de l’Esclavage , Elysée - janvier 2006 Nègre je suis, nègre je resterai – Entretiens avec Fançoise Vergès – Albin Michel 2005 – pages 46, 50, 63
Zot Zinfos - L'anniversaire de l'abolition de l'esclavage célébré à Toulouse
Inauguration d'une stèle à Toulouse, à l'occasion de la commémoration du 161 anniversaire de l'abolition de l'esclavage. L'inauguration de la stèle
Le vendredi 17 avril dans le jardin de l'Europe (Compans Caffarelli), l'inauguration de la stèle municipale, par le maire de la ville deToulouse, le collectif des associations réunionnaises et le collectif 161. Le 10 mai de 10h à 20h30, jardin et scène. * Le rendez -vous littérature. * Jeux de scène, danses, chants, compositions, etc... * Le groupe traditionnel réunionnais FON'KER (MALOYA)
Publié par Collectif pour la Mémoire de la traite négrière à 02:39
Loi Taubira 2001
Libellés : loi Taubira 2001 0 commentairesArticle 2. – Les programmes scolaires et les programmes de recherche en histoire et en sciences humaines accorderont à la traite négrière et à l'esclavage la place conséquente qu'ils méritent. La coopération qui permettra de mettre en articulation les archives écrites disponibles en Europe avec les sources orales et les connaissances archéologiques accumulées en Afrique, dans les Amériques, aux Caraïbes et dans tous les autres territoires ayant connu l'esclavage sera encouragée et favorisée ».
Article 3. – Une requête en reconnaissance de la traite négrière transatlantique ainsi que de la traite dans l’océan Indien et de l’esclavage comme crime contre l’humanité sera introduite auprès du Conseil de l’Europe, des organisations internationales et de l’Organisation des Nations unies. Cette requête visera également la recherche d’une date commune au plan international pour commémorer l’abolition de la traite négrière et de l’esclavage, sans préjudice des dates commémoratives propres à chacun des départements d’outre-mer.
Loi Taubira du 21 mai 2001
« Nul lieu du Monde ne peut s'accommoder du moindre oubli d'un crime, de la moindre ombre portée. Nous demandons que les non-dits de nos histoires soient conjurés pour que nous entrions tous ensemble et libérés dans le Tout-Monde. Ensemble encore, nommons la traite et l'esclavage perpétrés dans les Amériques crime contre l'humanité » Edouard Glissant, Patrick Chamoiseau, Wole Soyinka.
Publié par Collectif pour la Mémoire de la traite négrière à 01:03
Sélection de quelques livres...
Libellés : Expo et Divers 0 commentairesIls étaient des millions, venus de toute l'Afrique. Ils ont transité par des camps et villages spéciaux. Ils étaient pesés comme des animaux, nourris comme des oies et entretenus juste pour leurs formes. Ces hommes et ces femmes, mais aussi ces nombreux enfants étaient des hommes, des vrais. mais à cause de la méchanceté humaine, ils ont été maltraités, vendus et arrachés à leurs racines. Ce commerce s'appelait la traite negrière et il a duré longtemps, très longtemps, quatre siècles. Joseph N'Diaye, conservateur de la maison des Esclaves de Gorée, petite île au large de Dakar devenue le symbole mondial de la traite négrière, a voulu ici, sans haine ni rancœur, en termes simples et d'autant plus bouleversants, conter cette histoire aux jeunes générations. Parce qu'elle concerne l'humanité entière. "Sur tous les continents", dit-il, la mémoire est nécessaire pour construire l'avenir. On n'a jamais rien bâti sur l'oubli et le silence. Ce livre simple dans le style, leger dans la compréhension est la solution des parents pour petits curieux.
Préfacée par Koïchiro Matsuura.
Quelques commentaires puisés sur le site de la FNAC :
pour apprendre et comprendre
"moi qui ne connaissais rien de l'esclavage, je me suis plongé dans cet ouvrage et j'en suis sortie écoeurée....écoeurée que le programme d'histoire de l'éducation nationale français ait "oublié" de nous parler de ces tortures que notre nation -entre autre- a fait subir au peuple africain pendant près de 400 ans...il était donc
de mon devoir de lire ce livre à ma fille de 10 ans pour qu'elle sache elle aussi et qu'elle comprenne qu'il est important de respecter tout être humain de quelque couleur que ce soit. les mots sont simples, des dessins imagent le texte et aucune haine ne se dégage envers les blancs, seuls les faits sont relatés. C'est bouleversant et j'ai un profond respect pour Joseph N'diaye qui est le gardien de la maison des esclaves de Gorée".
Incontournable!
"Un devoir de memoire!!!pas pour que les nègres en sortent triomphants mais pour qu'enfin on puisse tous etre egaux en se souvenant d'une histoire atroce que les blancs ont fait subir aux noirs. Ce livre est magnifiquement ecrit par le gardien de la maison des esclaves de Gorée que j'ai eu la chance de voir ! Tout à fait incontournable pour que tous se souviennent..."
Emouvant
"J'ai eu le privilège de rencontrer Joseph N'Diaye lors de sa visite dans ma ville (Clichy) le 10 mai 2006. Cet homme est tout simplement impressionnant tout comme son ouvrage. Il est grand temps que l'humanité sache ce qui nous a été infligé. Un ouvrage à transmettre de génération en génération."
Joseph N'DIAYE l’ancien conservateur de la Maison des esclaves de Gorée, est décédé le 6 février 2009 à l’âge de 87 ans des suites d’une longue maladie, a appris l’APS de source autorisée.
Et il s'en faut de beaucoup que toutes les formes de dépendance qui portent atteinte à la liberté et à la dignité humaine se soient effacées. Ce livre revient sur le premier Code noir de 1685 aux dernières conventions internationales et à la loi du 21 mai 2001, reconnaissant la traite négrière et l'esclavage comme crime contre l'humanité. Auteure de cette loi, Christiane Taubira est députée de Guyane et elle signe la préface. André Castaldo, l'auteur, est doyen honoraire de la Faculté de droit de l'Université Paris XIII (Paris-Nord) est professeur à l'Université Paris II (Panthéon-Assas).
Auteur : André Castaldo
Préface : Christiane Taubira
Editions : Dalloz, mai 2006.
Pour la première fois en France, traite négrière et esclavage font la une des journaux, sont débattus dans les médias et suscitent des controverses. Deux questions s'imposent : pourquoi le débat public est-il si tardif ? Et pourquoi revêt-il un caractère si extrême ? En revenant sur les termes de ce débat, Françoise Vergès suggère que la lenteur qui a présidé à cette prise de conscience peut être analysée comme un point aveugle dans la pensée française. Elle revient sur les conditions et les causes de l'oubli, pour imaginer les conditions de son dépassement, sans céder à ceux qui veulent faire de la mémoire de la traite et de l'esclavage une rente de situation ou à ceux qui tentent de l'utiliser pour justifier des dérives populistes. Françoise Vergès enseigne les sciences politiques à l'université de Londres.
Auteur : Françoise Vergès
Editions : Albin Michel; avril 2006.
Voici enfin réunie dans un même ouvrage, la plus grande partie des documents d'archives disponibles sur cette effroyable période. Le Grand livre de l'esclavage nous ramène 150 ans en arrière au cœur de la période coloniale, dans son aspect le plus terrible : l'esclavage. De témoignages en documents d'archives parfois insoutenables, Gérard Thélier retrace sans complaisance le chemin qui conduisit à ce commerce d'êtres humains. Il montre comment ce système économique a fonctionné, la traite, le travail, les révoltes, la vie et l'organisation de cette société coloniale et pour finir, la prise de conscience qui devait conduire à l'Abolition.
Auteurs : Gérard Théllier, Pierre Alibert
Editions : Orphie, mai 1998.
La présente étude s'efforce de placer dans une perspective historique les rapports qui existent entre les débuts du capitalisme - en l'occurrence, du capitalisme anglais - et la traite des Noirs, l'esclavage noir et l'ensemble du commerce colonial des XVIIe et XVIIIe siècles. Chaque époque récrit l'histoire, mais surtout la nôtre qui, sous la pression des événements, a dû réviser toutes ses conceptions de l'histoire et du développement économique et politique. L'ouvrage cependant n'est pas un essai. Il ne prétend pas avancer des idées ou interpréter des faits. Il n'est rien d'autre qu'une étude économique du rôle joué par l'esclavage noir et la traite des Noirs dans la constitution du capital qui a financé la révolution industrielle et de celui que le capitalisme industriel parvenu à maturité a tenu ensuite dans la destruction de ce même système esclavagiste. Il est, par conséquent, d'abord une analyse de l'histoire économique anglaise et ensuite une étude de l'histoire antillaise et nègre.
A propos de l'auteur : Né le 25 septembre 1911 à Port of Spain (Trinidad), il fait ses études primaires à Tranquility Boy's School, puis ses études secondaires au Queen's Royal College. Major de sa promotion au St Catherine's College (Oxford) en licence d'Histoire moderne avec des First Class Honors, il obtient en 1939 le Ph. D. pour sa thèse sur les aspects économiques de l'abolition de l'esclavage et de l'émancipation des esclaves dans les Antilles Britanniques. Cette thèse fut remaniée et publiée en 1944 sous le titre capitalisme and Slavery. Docteur en droit, en Lettres, il devient président de la Société Africaine de Culture en 1969. C'est sous la présidence que fut instituée la Journée des peuples Noirs adoptée par la 20e Session de la Conférence générale de l'Unesco (1978) et célébrée le premier dimanche de chaque année.
Avril - Mai 2009
De Marcus Garvey à Bob Marley, en passant par Frantz Fanon, Malcom X, Martin Luther King, quels sont les écrits politiques qui ont accompagné les luttes des peuples noirs ?
Alors que certains avancent que la pensée noire n’existe pas, Le Point a choisi d’y consacrer un hors-série et présente ici une véritable anthologie grand public des textes les plus importants dans l’histoire des peuples américains, africains et caribéens. Des récits d’esclaves à William Edward Burghardt Du Bois, Aimé Césaire ou Cheikh Anta Diop, tous les grands textes qui ont contribué à construire les identités noires, sont ici représentés. De même que les grands écrits politiques, de Marcus Garvey à Bob Marley, en passant par Frantz Fanon, Malcom X, Martin Luther King.
D’Edouard Glissant à Paul Gilroy et Achille Mbembé en passant par Léonora Miano, Pap Ndiaye, Souleymane Bachir Diagne, Françoise Vergès et beaucoup d’autres, le Point a fait appel aux plus grands intellectuels et écrivains pour présenter ces textes. Sans a priori. 132 pages. F : 6,50 €.
Publié par Collectif pour la Mémoire de la traite négrière à 11:23
interview sur la contrefaçon de son livre, Sylvia SERBIN
Libellés : Sylvia SERBIN 0 commentairesInterview - Sylvia Serbin, contrefaçon de son livre
Publié par Collectif pour la Mémoire de la traite négrière à 17:50
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